DKSD
DEMOISELLES DE KEUR SENEGALAISES DE DEMAIN
Fatou « Smatch » contre le décrochage scolaire des jeunes filles à travers le Volleyball.
Améliorer les niveaux de compétences et de connaissances des jeunes filles de la langue française.
Participer à l’égalités des genres au Sénégal à travers le sport.
Depuis 2013
« Nous avons décidé de créer ces programmes pour inspirer, encourager et développer les leaders des générations futures. L’éducation des jeunes femmes au Sénégal est un enjeu majeur pour le développement de la société. En plus d’être un droit humain intrinsèque, l’éducation, en particulier l’éducation des filles, est l’un des moyens les plus efficaces de développement, non seulement pour les filles elles-mêmes, mais également pour leurs familles, les communautés et la société en général. »
« L’éducation des filles améliorer la santé maternelle, réduit la mortalité infantile, améliore la situation nutritionnelle des ménages ; elle augmente la force de travail potentielle et les possibilités de croissance économique. Selon le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, l’école peut lutter efficacement contre les différents facteurs de décrochage en devenant une communauté éducative au centre de laquelle se trouve l’élève. Pour ce faire, l’école doit s’orienter vers des actions précises en mobilisant tous ses acteurs, autant à l’interne que dans la communauté environnante, autour de la réussite des élèves. Selon l’Unicef « l’éducation des filles a un impact vital sur l’ensemble du développement humain. Non seulement elle fait diminuer la mortalité infantile des moins de cinq ans, en même temps qu’elle améliore la nutrition et la santé des enfants en général, mais elle réduit aussi la croissance démographique. »
Le Sénégal, avec ses 17 millions d’habitants dont 55% de femmes, fait face au problème de scolarisation des jeunes filles. Entre 50 et 60 % des filles seraient scolarisées. Ce score est faible par rapport à certains pays voisins, comme la Mauritanie, la Sierra Leone, le Libéria ou le Togo.
Avec un taux d’alphabétisation de 40% contre 66% chez les hommes, 41% de moins de 14 ans, seul 1/3 des filles arrivent au collège contre 80% des garçons. L’accès à l’éducation doit s’améliorer.
La pratique sportive reste difficile par manque d’infrastructures adaptées. Pratiquer le sport relève d’un parcours de combattant en cachète sans équipement et la puberté reste un frein majeur pour s’épanouir sur le plan socio-culturel : peur d’être jugé, retrait du circuit scolaire, pressions familiales (89% des filles de 16 à 24 ans expliquent subir une pression). La question d’égalité femmes-hommes est le fruit d’une longue tradition. Cette population majoritairement féminine (95 hommes pour 100 femmes et 42% de la population globale âgé de moins de 15 ans) est une force sociale et un fort potentiel de développement. Le département de Rufisque, pourtant sportif et culturel, manque d’infrastructures sportives et d’opportunités pour permettre aux jeunes de s’exprimer et s’épanouir.
Une gouvernance du sport à améliorer, pas de modèle dans les médias, un sport féminin peu médiatisé (5.3% des articles écrits et 2% des programmes TV), un réel besoin d’accompagnement, d’orientation voire réinsertion des jeunes filles dans le circuit scolaire pour un meilleur avenir, un enjeu majeur pour permettre aux femmes d’être plus autonome et contribuer au développement durable du Sénégal.
« L’éducation des filles améliorer la santé maternelle, réduit la mortalité infantile, améliore la situation nutritionnelle des ménages ; elle augmente la force de travail potentielle et les possibilités de croissance économique. Selon le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, l’école peut lutter efficacement contre les différents facteurs de décrochage en devenant une communauté éducative au centre de laquelle se trouve l’élève. Pour ce faire, l’école doit s’orienter vers des actions précises en mobilisant tous ses acteurs, autant à l’interne que dans la communauté environnante, autour de la réussite des élèves. Selon l’Unicef « l’éducation des filles a un impact vital sur l’ensemble du développement humain. Non seulement elle fait diminuer la mortalité infantile des moins de cinq ans, en même temps qu’elle améliore la nutrition et la santé des enfants en général, mais elle réduit aussi la croissance démographique. »
Le Sénégal, avec ses 17 millions d’habitants dont 55% de femmes, fait face au problème de scolarisation des jeunes filles. Entre 50 et 60 % des filles seraient scolarisées. Ce score est faible par rapport à certains pays voisins, comme la Mauritanie, la Sierra Leone, le Libéria ou le Togo.
Avec un taux d’alphabétisation de 40% contre 66% chez les hommes, 41% de moins de 14 ans, seul 1/3 des filles arrivent au collège contre 80% des garçons. L’accès à l’éducation doit s’améliorer.
La pratique sportive reste difficile par manque d’infrastructures adaptées. Pratiquer le sport relève d’un parcours de combattant en cachète sans équipement et la puberté reste un frein majeur pour s’épanouir sur le plan socio-culturel : peur d’être jugé, retrait du circuit scolaire, pressions familiales (89% des filles de 16 à 24 ans expliquent subir une pression). La question d’égalité femmes-hommes est le fruit d’une longue tradition. Cette population majoritairement féminine (95 hommes pour 100 femmes et 42% de la population globale âgé de moins de 15 ans) est une force sociale et un fort potentiel de développement. Le département de Rufisque, pourtant sportif et culturel, manque d’infrastructures sportives et d’opportunités pour permettre aux jeunes de s’exprimer et s’épanouir.
Une gouvernance du sport à améliorer, pas de modèle dans les médias, un sport féminin peu médiatisé (5.3% des articles écrits et 2% des programmes TV), un réel besoin d’accompagnement, d’orientation voire réinsertion des jeunes filles dans le circuit scolaire pour un meilleur avenir, un enjeu majeur pour permettre aux femmes d’être plus autonome et contribuer au développement durable du Sénégal.
L’association a été fondée en 2013 par Fatou Diouck, franco-française, ancienne capitaine de la sélection sénégalaise de volleyball.
Native de Rufisque, Elle est aujourd’hui professionnelle en France, actuelle manager des équipes nationales féminines du Sénégal et plusieurs fois MVP en Europe, Asie et Afrique.
« J’ai commencé le volley à l’âge de 13ans en robe rouge et pieds nus, je suis la seule sportive de ma famille, toute génération confondue. J’ai dû batailler pour convaincre mes parents, mon entourage de me laisser faire du volley.
Avec ma connaissance du terrain et mon expérience j’ai vu qu’il y’a un vrai besoin d’adresser cette problématique. Par hasard j’ai eu l’occasion d’aller en France pour faire un raid pour défendre les causes d’une association pour bâtir une école en Casamance, j’en ai profité pour chercher un club. Être professionnelle m’a permis d’être indépendante et confiante, cela m’a permis d’explorer le monde et de m’affirmer en tant que femme africaine et moderne, d’être sport impact leader, et young leader de la French African Foundation 2021.
Mais à 19 ans j’ai dû choisir entre le volley et les études car c’est impossible pour une femme africaine de minimiser le tâches ménagères etc… Je sais aussi que tout le monde ne peut pas devenir professionnel.
En créant cette association et en étant accompagné ces jeunes auront plusieurs possibilités devant elles pour jouer un rôle dans la société tout assumant leurs vies de famille et s’épanouir au volley et dans leurs études ou leurs carrières professionnelles et / ou sportives. »
Fondée en France, l’association a pour but de promouvoir l’accès des jeunes filles défavorisées au volleyball, à l’éducation, à la santé et à la culture afin de garantir leur épanouissement social, économique, professionnelle et sportive. L’association vise à permettre aux femmes de mieux faire entendre leur voix et de participer davantage à la gestion des affaires publiques à l’échelon local, régional et/ou national grâce à la pratique sportive et notamment le Volleyball.
Native de Rufisque, Elle est aujourd’hui professionnelle en France, actuelle manager des équipes nationales féminines du Sénégal et plusieurs fois MVP en Europe, Asie et Afrique.
« J’ai commencé le volley à l’âge de 13ans en robe rouge et pieds nus, je suis la seule sportive de ma famille, toute génération confondue. J’ai dû batailler pour convaincre mes parents, mon entourage de me laisser faire du volley.
Avec ma connaissance du terrain et mon expérience j’ai vu qu’il y’a un vrai besoin d’adresser cette problématique. Par hasard j’ai eu l’occasion d’aller en France pour faire un raid pour défendre les causes d’une association pour bâtir une école en Casamance, j’en ai profité pour chercher un club. Être professionnelle m’a permis d’être indépendante et confiante, cela m’a permis d’explorer le monde et de m’affirmer en tant que femme africaine et moderne, d’être sport impact leader, et young leader de la French African Foundation 2021.
Mais à 19 ans j’ai dû choisir entre le volley et les études car c’est impossible pour une femme africaine de minimiser le tâches ménagères etc… Je sais aussi que tout le monde ne peut pas devenir professionnel.
En créant cette association et en étant accompagné ces jeunes auront plusieurs possibilités devant elles pour jouer un rôle dans la société tout assumant leurs vies de famille et s’épanouir au volley et dans leurs études ou leurs carrières professionnelles et / ou sportives. »
Fondée en France, l’association a pour but de promouvoir l’accès des jeunes filles défavorisées au volleyball, à l’éducation, à la santé et à la culture afin de garantir leur épanouissement social, économique, professionnelle et sportive. L’association vise à permettre aux femmes de mieux faire entendre leur voix et de participer davantage à la gestion des affaires publiques à l’échelon local, régional et/ou national grâce à la pratique sportive et notamment le Volleyball.
L’association a commencé ses activités avec 23 filles en 2013. Aujourd’hui, toutes ces filles participantes sont devenues matures et restes actives sur le plan économique et sociale. En effet, 5 sont mariées mais continuent la pratique du volley, d’autres reviennent après leurs grossesses, 4 ont eu le bac, 6 travaillent à côté du volley les autres, savent lire et écrire, les parents et les maris ont adhéré à notre cause au lieu d’imposer leurs filles et femmes de rester à la maison, 2/4 de ces filles sont pensionnaires de l’équipe nationale. Ainsi sont les impacts réalisés de l’association. L’édition 2021 vise :
• Nombre de bénéficiaires directs : 300 jeunes filles et jeunes femmes issus de toutes les régions du Sénégal ;
• Nombre de bénéficiaires indirects : Chaque participante va impacter au moins 5 personnes de sa famille et de son entourage soit 1 500 personnes. A noter que les ateliers de sensibilisation seront destinés aux hommes et à l’ensemble des habitants de Rufisque avec l’appui des médias et radios locaux.
• Nature des bénéficiaires : La population de Rufisque, de Grand-Dakar et de Niarry Tally, les familles des jeunes filles participantes, la Fédération Sénégalaise de Volleyball, la mairie etc. il faut souligner la Fédération Sénégalaise de volley bénéficiera largement du projet avec les filles qui intègrent l’équipe nationale, participent à l’économie du pays via leurs professionnalisation locale, elles seront les relais des causes de l’association, promeuvent le sport féminin et l’autonomisation de la femme.
L’aspect mobilisateur du sport sera utilisé pour atteindre le maximum de personnes possibles. En janvier 2022 nous avons décidé d’ajouter des garçons à notre programme pour favoriser la mixité. Nous avons compris après 10ans d’expérience que la question de genre et d’égalité homme/femme concernée aussi les hommes car au Sénégal dans les foyers c’est la parole de l’homme qui compte et que son approbation est capital pour avoir l’accord des jeunes filles dans notre programme et dans tout en général. Plutôt nous sensibilisons les garçons, plutôt le changement se fera. Notre programme compte actuellement 30 garçons.
• Nombre de bénéficiaires directs : 300 jeunes filles et jeunes femmes issus de toutes les régions du Sénégal ;
• Nombre de bénéficiaires indirects : Chaque participante va impacter au moins 5 personnes de sa famille et de son entourage soit 1 500 personnes. A noter que les ateliers de sensibilisation seront destinés aux hommes et à l’ensemble des habitants de Rufisque avec l’appui des médias et radios locaux.
• Nature des bénéficiaires : La population de Rufisque, de Grand-Dakar et de Niarry Tally, les familles des jeunes filles participantes, la Fédération Sénégalaise de Volleyball, la mairie etc. il faut souligner la Fédération Sénégalaise de volley bénéficiera largement du projet avec les filles qui intègrent l’équipe nationale, participent à l’économie du pays via leurs professionnalisation locale, elles seront les relais des causes de l’association, promeuvent le sport féminin et l’autonomisation de la femme.
L’aspect mobilisateur du sport sera utilisé pour atteindre le maximum de personnes possibles. En janvier 2022 nous avons décidé d’ajouter des garçons à notre programme pour favoriser la mixité. Nous avons compris après 10ans d’expérience que la question de genre et d’égalité homme/femme concernée aussi les hommes car au Sénégal dans les foyers c’est la parole de l’homme qui compte et que son approbation est capital pour avoir l’accord des jeunes filles dans notre programme et dans tout en général. Plutôt nous sensibilisons les garçons, plutôt le changement se fera. Notre programme compte actuellement 30 garçons.